La taille douce

L’arbre fonctionne comme un réseau, un circuit parcouru par la sève, des racines jusqu’à l’extrémité des plus fines brindilles. Il ne faut pas interrompre ce circuit n’importe où mais tailler les rameaux à leur point d’insertion. La taille douce évite les problèmes de cicatrisation et l’affaiblissement de l’arbre. Elle permet donc d’espacer les interventions souvent trop abusives.

Préserver la silhouette et l’architecture de l’arbre, en apportant une attention toute particulière à la qualité des angles de coupe, sont les principes fondamentaux de la taille douce.

Suivre le bourrelet cicatriciel préformé par la branche à sa base permet d’optimiser la cicatrisation. Pour limiter la transmission de maladies il est très important de désinfecter les outils de coupe (sécateurs, scies, tronçonneuses) pour chaque arbre.

Cas n°1 : taille sanitaire  (cliquer pour plus d'info)

Cette taille consiste à supprimer les branches mortes et les branches présentant des fragilités mécaniques. Elle est pratiquée pour mettre en sécurité le site sur lequel vit l’arbre. Elle a également pour effet, une fois effectuée, de permettre à la lumière de traverser l’arbre plus facilement. Les végétaux et les habitations situés à proximité de l’arbre vont bénéficier de ce gain de lumière.

Cas n°2 : taille de cohabitation  (cliquer pour plus d'info)

Planter un arbre près d’un bâtiment ou d’une habitation n’est pas souhaitable. L’arbre a besoin d’espace pour se développer. Sa situation trop proche d’un bâtiment peut engendrer des tailles sévères. Lorsque cela se présente, nous pouvons tout à fait, en pratiquant la taille de cohabitation, faire vivre l’arbre et le bâtit en harmonie.